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A Jenin Pierre et François passent une nouvelle journée au camp de Jénin. Une fois de plus, l'objectif est de fabriquer et se procurer les appareillages nécessaires pour les habitants d'Askar. Une partie de la journée est également consacrée à la formation des kinés spécialisés en prothèses – comme c'est le cas pour Mahmoud. A Askar Après une dernière journée très chargée au camp d'Askar, il est l'heure de dresser un bilan en ce qui concerne la kinésithérapie. Les prochaines consultations seront dédiées en grande partie à la livraison des appareillages pour les patients podo. Les points négatifs, à améliorer : La communication avant notre arrivée en définissant plus précisément le type de patientelle recherchée afin d'être efficace dès le premier jour sur place. Salle de consultation partagée, ce qui réduit inévitablement le nombre de patients vus par chacun. Aucunes thérapies possibles dans la clinique des Nations Unies du camp d'Askar.
Les points positifs :
Le matériel sur place permet de diversifier les thérapies proposées. Plus d'une quarantaine de thérapies au total. Les concertations pluridisciplinaires avec Pierre permettent un meilleur regard sur le patient et le choix de la thérapie la plus adaptée. Le gain de confiance, notamment auprès des femmes après quelques jours seulement, laisse présager un planning rempli à notre prochaine venue.
Objectifs pour l'avenir : Créer une seconde salle de consultation, afin d'augmenter le nombre de patients vus, tout en conservant une possibilité de consultations pluridisciplinaires, qui sont très enrichissantes pour chacun d'entre nous. Pour cela, l'achat d'une seconde table de thérapie est à prévoir.
C'est avec un bilan très positif que je rentrerai en Europe. En arrivant ici il y a quelques jours, je n'avais pas la moindre idée de la manière dont ça allait se dérouler. Nous avons été très bien accueillis. Je suis maintenant convaincue de la nécessité de mener ce projet un peu plus loin encore. Tout ceux et celles qui aimeraient participer à ce projet seront les bienvenus. Martin Durrmann
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